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Démystifier les types d’emploi pouvant être comblés par des travailleurs étrangers.

Connaître les particularités des postes et les règles qui les régissent est nécessaire, avant qu’une entreprise québécoise affiche un emploi pour des étrangers.

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Au Québec, plusieurs emplois sont disponibles pour les étrangers. Mais attention ! De nombreuses règles ont été établies pour protéger tant les Canadiens, les résidents permanents que les nouveaux arrivants. Il est donc impératif pour les employeurs de bien comprendre les différents types d’emploi pouvant être comblés à l’international et les règles qui régissent chacun d’eux.

Travailleurs étrangers temporaires

Le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) a été créé afin de permettre aux employeurs canadiens d’embaucher des travailleurs étrangers en cas de pénuries temporaires de main-d’œuvre. Toutefois, il faut au préalable avoir démontré l’impossibilité de pourvoir ces postes avec des citoyens canadiens ou des résidents permanents.

Deux grandes catégories d’emplois : les emplois à haut et à bas salaire

D’un point de vue gouvernemental, on retrouve deux classes de travailleurs étrangers temporaires, ceux à bas salaire et ceux à haut salaire. Ces derniers sont calculés en fonction du salaire médian de la province, soit 21,75 $ / h au Québec. Les salaires médians des autres provinces sont disponibles ici.

Haut salaire

  • Cette catégorie inclut tous les postes dont le salaire est égal ou supérieur à 21,75 $ / h, ainsi que les professions qui bénéficient d’un traitement simplifié.
  • Il est ici question d’emplois tels que soudeur, peintre, camionneur ou informaticien.
  • Pour ce type de poste, c’est le travailleur qui est responsable de l’achat de son billet d’avion aller-retour. De plus, les trois premiers mois d’assurance maladie privée seront payés par le travailleur, à l’exception de certains pays, dont les Philippines, qui ont des exigences particulières à ce sujet. Toutefois, l’employeur devra assumer ces frais au préalable, pour ensuite les prélever à même la paye des travailleurs.

Bas salaire

  • Dans un tel cas, c’est plutôt l’employeur qui assumera les coûts du billet d’avion aller-retour. De plus, les trois premiers mois d’assurance maladie privée seront également payés par l’employeur.
  • Il est aussi important de noter que pour un emploi à bas salaire, il n’est habituellement pas possible pour le travailleur d’obtenir un statut de résident permanent, bien qu’il existe quelques exceptions. Une façon de permettre à un travailleur étranger de prolonger son séjour est de procéder à une nouvelle demande de permis une fois le premier échu.
  • L’entreprise québécoise qui considère le recrutement de travailleurs étrangers temporaires pour un emploi à bas salaire doit respecter un ratio maximal de 10 % de son effectif total, sauf si elle répond à certains critères, dont celui de compter moins de 10 travailleurs ou d’offrir un emploi de moins de 180 jours. Pour obtenir la liste complète des exceptions, contactez notre équipe de conseillers.

Privilégier un contexte favorable

Règle générale, plusieurs employeurs jugent plus intéressant d’investir dans un processus de recrutement international pour des emplois à haut salaire. En effet, l’obtention de permis est moins complexe et la rentabilité est souvent supérieure, puisque les travailleurs peuvent être maintenus en emploi plus longtemps et même éventuellement demander leur résidence permanente.

Planifiez une rencontre avec les conseillers de Globe Talent Connect afin de faire le point sur votre situation et d’évaluer de façon juste si l’embauche de travailleurs étrangers représente un investissement rentable.

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Connaître les particularités des postes et les règles qui les régissent est nécessaire, avant qu’une entreprise québécoise affiche un emploi pour des étrangers.
Connaître les particularités des postes et les règles qui les régissent est nécessaire, avant qu’une entreprise québécoise affiche un emploi pour des étrangers.